Nos conseils pour choisir votre parquet

Un tout nouveau sol

parquet

Vous êtes sur le point de concrétiser un très gros projet qui n’est autre que la rénovation de votre bien immobilier ? En plus d’en améliorer les performances énergétiques, vous souhaitez changer la décoration d’intérieur qui semble dépassée ?

La pose d’un tout nouveau revêtement de sol peut changer totalement l’ambiance finale d’une pièce, et fait partie intégrante des travaux de parachèvement et de finitions lors d'un chantier de rénovation Si vous désirez profiter d’un plancher en bois chez vous, retrouvez dans cet article nos conseils pour bien faire votre choix. Nous vous listons les différents types de parquets qui existent ainsi que leurs principales caractéristiques.

 

Parquet massif

Ce type de parquet est composé d'une unique essence de bois et fabriqué avec un seul bloc. Il n’y a donc aucun assemblage à proprement parler. Son épaisseur diffère selon les parquets fabriqués, allant généralement de 8 à 22 mm. Plus cette valeur est élevée et plus il vous sera possible de le rénover. On le retrouve sous de nombreuses essences : chêne, frêne, pin, bambou, noyer. Wengé, jatoba, teck… pour les bois exotiques. Le parquet massif reste une des plus grandes tendances depuis des années. 

Ses atouts

Il apporte un véritable cachet aux espaces intérieurs et un aspect chaleureux sans pareil, s’intégrant ainsi parfaitement dans toutes les habitations, qu’importe le style. En plus de ses qualités esthétiques, il est très apprécié en raison de sa grande résistance et durabilité ; sa durée de vie est de 70 ans en moyenne (il peut atteindre 100 ans) lorsqu’il est bien posé et bien entretenu. Le parquet massif propose également d’excellentes qualités isolantes tant au niveau thermique qu’au niveau acoustique. De plus, sa grande épaisseur permet de le rénover plusieurs fois.

Ses inconvénients

Comme il s’agit d’un bois noble, son prix est plus élevé que d’autres types de planchers et peut donc constituer un principal frein pour beaucoup de ménages. De plus, la complexité de sa pose nécessite l’intervention d’un parqueteur professionnel. Il faut également faire preuve de précaution lors de son nettoyage et ne pas le laver à grandes eaux au risque de le déformer.

Son prix

Son coût final dépendra de l’essence de bois choisie ainsi que de l’épaisseur. Comptez généralement entre 30 à 90 € le m² pour un parquet en chêne. Pour du wengé, cela peut aller jusqu’à 140 € le m² contre 135 €/m² pour du teck. Quant à un parquet en bouleau, prévoyez entre 45 à 95 € le m². Il ne faudra pas oublier d’y ajouter le prix de la pose par un professionnel.

Son entretien

Selon la finition choisie, votre parquet sera entretenu différemment. Toutefois, qu’il soit ciré, huilé ou vitrifié, il vous suffira de passer le balai ou l’aspirateur pour le dépoussiérer. Ce dernier doit être équipé d’une brosse à roulette afin de ne pas rayer le sol. Il est possible d’utiliser une serpillère mais il faut qu’elle soit légèrement humidifiée au risque d’abîmer le plancher. Si ce dernier est huilé, il faudra appliquer de l’huile tous les 6 mois. Quelques taches sont visibles ? Une éponge et du savon noir feront l’affaire.

Dans le cas d’un sol ciré, il est conseillé de le décaper et d’appliquer une couche de cire au moins une fois par an. Si vous avez un parquet vitrifié qui commence à se ternir et à perdre de l’éclat, vous pouvez appliquer un rénovateur métallisant.


Parquet semi-massif

Également connu sous le nom de parquet contrecollé ou multicouches, il est constitué de 3 couches de bois assemblées entre elles et dont la supérieure est d’essence véritable. C’est cette dernière qui est poncée lorsque le bois présente des signes d’usure. Situé entre le massif et le stratifié, le contrecollé est généralement traité en usine, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de lui appliquer un traitement après sa pose.

Ses atouts

Comme il présente plusieurs couches, ce parquet offre une très bonne stabilité et est donc idéal face aux variations de température. Sa couche de bois noble permet de profiter de la même esthétique et chaleur proposées par le parquet massif tout en étant moins cher que ce dernier. De plus, sa pose est relativement simple.

Ses inconvénients

Il ne peut pas faire l’objet de plusieurs rénovations puisqu’il est possible de le poncer seulement un nombre limité de fois. Sa durée de vie est plus courte que le massif : comptez jusqu’à 50 ans.

Son prix

Prévoyez entre 30 et 90 € le mètre carré. Comme pour le parquet massif, son prix variera selon l’épaisseur et l’essence de bois.

Son entretien

Le nettoyage de ce type de parquet est semblable à celui du massif. Un coup de balai ou d’aspirateur pour éliminer les poussières et un passage avec une serpillère légèrement humide si nécessaire.


Stratifié

Même s’il est qualifié de parquet, le stratifié ne comporte aucune essence de bois naturel. Il s’agit en réalité de plusieurs feuilles de résines synthétiques où la couche visible est appelée couche décorative. C’est sur cette dernière qu’est imitée l’esthétique du bois. De nos jours, il est possible de trouver du parquet stratifié imitant toutes les essences de bois : chêne, merbau, noyer, châtaignier, pin, etc.

Ses atouts

Contrairement à du parquet massif, la pose d’un revêtement stratifié est très facile grâce à un système d'emboîtement. Comme il ne s’agit pas de bois véritable, ce revêtement se décline sous une multitude de motifs, de finitions et de couleurs, de quoi personnaliser comme bon vous semble vos espaces intérieurs. De plus, il constitue une solution plus abordable en termes de prix que le parquet massif.

Ses inconvénients

Lorsque ce revêtement est abîmé, il n’est pas possible de le poncer en raison de son absence de bois et de ce fait, il faudra procéder à son remplacement. Il possède une couche d’usure qui offre une durée de vie assez courte : entre 10 et 15 ans. Même si le stratifié imite parfaitement le vrai bois, il ne dégage pas réellement de chaleur, tant par son aspect que par son contact. De plus, il propose de faibles qualités d’isolation phonique et ne peut en aucun cas être placé dans une pièce humide.

Son prix

Très abordable, le prix du stratifié se situe entre 10 à 50 € le m². Son coût variera en fonction de l’imitation bois choisie, de la finition comme de la classe d’usage.

Son entretien

Pour enlever la poussière, rien de plus simple : un coup de balai microfibre ou d’aspirateur quotidiennement. Un chiffon légèrement humidifié peut enlever les petites saletés et taches et si ces dernières sont tenaces, alors du vinaigre dilué dans de l’eau constitue une solution efficace. Lorsqu’un liquide est déversé sur votre sol stratifié, ayez toujours le réflexe de l’essuyer avec un chiffon au risque d’y voir apparaître une tache. Évitez d’avoir recours à des détergents.

 

Les finitions et poses possibles

  • Clouée : les planches de parquet sont clouées de manière perpendiculaire sur des lambourdes ou sur des solives, des éléments en bois. Sachez qu’avec ce type de pose, il n’est pas possible d’installer un chauffage par le sol. Par ailleurs, seules des lames de minimum 20 mm d’épaisseur peuvent être clouées.
  • Collée : de la colle est directement appliquée sur le support où sera posé le parquet. Ce type de pose est idéal si vous souhaitez profiter des atouts d’un chauffage au sol. De plus, il offre une bonne stabilité et permet de limiter grandement les bruits de pas.
  • Flottante : les planches sont emboîtées entre elles sur un sous-plancher à l’aide d’un système de clips. Cette pose est la plus simple et à la portée de tous. Toutefois, si le parquet n’est pas de qualité, il risque d’y avoir des déformations.

Classes d’usage de la résistance du parquet

Toutes les pièces d’une habitation ne possèdent pas la même fréquence de passage. Si un foyer passe généralement beaucoup de temps dans les pièces de vie, les chambres à coucher ou le bureau sont moins soumis au passage des membres de la famille. Ce paramètre entre directement en compte lors de l’achat d’un parquet.

On distingue tout d’abord les usages : résidentiel (commençant par 2), commercial (commençant par 3) ou industriel (commençant par 4). Dans le cas de la première option, il y a la classe d’usage 21 où la fréquence de passage est relativement faible comme dans une chambre d’adulte. La classe d’usage 22, quant à elle, est destinée aux pièces dont le passage est moyen comme un bureau, une salle à manger ou un couloir. Pour des espaces où l’usage est important comme la cuisine ou l’entrée, il faut se référer à la classe 23.
 

Nos conseils pour faire votre choix

Vous avez désormais les principales caractéristiques de chaque type de parquet pour faire votre choix. Ce dernier variera en fonction de plusieurs paramètres : votre budget, vos goûts personnels, la pièce dans laquelle il sera posé ou encore le taux d’humidité. Prenez également en compte la taille des lames puisque celles qui sont grandes sont mieux adaptées pour des espaces vastes afin d’obtenir un beau rendu.

Pour vous aider à prendre les bonnes décisions, voici quelques questions : dans quel type de pièce souhaitez-vous placer du parquet ? Présente-t-elle un certain taux d’humidité ? Est-elle grande ou petite ? Y a-t-il déjà un revêtement existant ? Quel budget souhaitez-vous ne pas dépasser ? Dans quelle couleur souhaitez-vous habiller votre sol ? Quel rendu désirez-vous obtenir ? Enfin, n’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel qui saura aisément vous conseiller.

Informations complémentaires

Votre projet de rénovation concerne votre grenier ? Cet espace, bien souvent perdu, mérite en effet que l'on s'y attarde si l'on souhaite agrandir l'espace habitable de son habitation. Pour être aménagé, certaines conditions sont néanmoins requises. Il est par exemple indispensable d'avoir une hauteur sous plafond suffisante afin de pouvoir y créer une véritable pièce de vie.

L'isolation de cet espace est également une étape essentielle lors de la rénovation de combles. Le grenier est en effet la pièce la plus soumise aux variations des températures, et exige une isolation performante afin de pouvoir être aménagé.